- sac
- Sac, m. Est une poche, ronde ou quarrée, de quelque estoffe qu'elle soit creuse, duicte à empocher bled ou autres choses. Saccus. L'Hebrieu dit Sac, le Grec {{t=g}}sakkos,{{/t}} dont le Latin et le François peuvent estre tirez. Il se prononce avec adjoinct quand on veut designer ce qu'il contient, autrement non, comme, Un sac de froment, d'avoine, de seigle, de pois, de plastre, de febves, et ainsi d'autres choses.Sac ou sachet, Folliculus.Sacs ou sachets de cuir où on met argent, Fisci.Marchandise de sacs, Saccaria saccariae.Sac et pieces, Loculi cum copiis. B.Le sac et le procez, Instrumentum litis. B. ex Quint.Les sacs des advocats du Palais, Sarcinulae Basilicanae aduocatorum. B.Estre fort chargé des sacs, ou se fort charger, Sacculariam in primis exercere. B.Grande charge de sacs que l'on porte au Palais, Sarcinae forenses. B.Les sacs des procez, Farrago litis saccularia, Foruli lintei, Loculi causarum, Loculi forenses vel litigatorij. B.Les sacs d'un procez perdus ou égarez, Sacculi litium desyderati. B.Ponatur in sacco, Condatur in sacculum. B.Soient mises en un sac à part, pour en jugeant le procez y avoir tel esgard que de raison, His peculiaris sacculus destinetur, vt in iudicanda lite, eorum ratio habeatur, quatenus visum fuerit: vel, Vt eorum ratio vtcunque habeatur: vel, Quatenus ius aequumque poscere videbitur.Et pource que les soldats empochoient leur pillage dans des sacs que les goujats portoient apres eux, Sac se prent pour pillage, comme en plusieurs manieres de parler militaires, qui sont deduictes de ce mot ainsi pris.Mettre à sac une ville, ou un païs, Vasis omnibus expoliare, Praeda omnimoda mulctare. Qu'on dit aussi Mettre à sac et à l'espée. Des Essars en sa traduction de Josephe, de la guerre des Juifs, li. 2. chap. 17. en use ainsi, Vasa diripere, omnesque milites praesidiarios neci dedere.A sac, à sac, est un abandon fait aux soldats par le Capitaine de tout piller.Le sac de Rome, Populatio vrbis, Direptio.Qui sont mis tout à sac, Occidione occisi, Ad vnum caesi. B.
Thresor de la langue françoyse. Jean Nicot.